Fenaisons en Valais
Fenaisons en Valais
Cette carte a été postée à La Rogivue (Vaud) en juin 1926 à destination d'une demoiselle de St-Prex à qui l'expéditeur souhaite de bientôt trouver son prince charmant...
La date retenue est celle de l'affranchissement.
Pour le lieu, voici une hypothèse de Pascal Rey, fin connaisseur de la région de Montana-Crans et auteur des "Chroniques de la commune de Montana 1905-2016" :
"Les foins en Valais postés en vaudoisie ne m'évoquent pas de lieu particulier. Une station de chemin de croix semble se trouver au centre du village à moins que ce ne soit une borne d'hydrant. De par le développement touristique antérieur au nôtre le cliché pourrait avoir été pris du côté de Champéry."
La vache d'emploi apparaît aussi dans ce document :
Voir aussi d'autres cartes rattachée au tag "fenaison" : notrehistoire.ch/tags/fenaison
Belle carte postale, merci du partage
merci Michel. Tu n'aurais pas une idée du lieu ?
J’ai pensé à St-Luc, mais Albin connaît mieux le village, il pourrait peut-être confirmer ou infirmer ? ?
Personnellement je n’ai jamais entendu qu’une famille utilisait des bœufs pour tirer des chars.
Les familles se partageaient les mulets, bien meilleurs en montagne.
De plus, avant 1930 - 32, il n’y avait pas de route pour monter à St-Luc et à part la route vers l’église, les rues ne permettaient pas trop l’utilisation d’un char pour rentrer les foins.
Les familles laissaient les chars à Fang et effectuer le transport avec le mulet.
Selon votre cousine Agnès Gasser Solioz qui habitait le château d'eau près de Niouc, les mulets partagés reconnaissaient les personnes qui prenaient davantage de soin et il n'était pas rare qu'ils quittent une propriétaire pour aller vers un autre qui les nourrissait mieux. Elle confirme que les vaches d'emploi n'étaient pas utilisées dans le Val d'Anniviers mais plutôt dans la Noble Contrée. Il lui semble que la photo de la carte a été prise dans le quartier de Tervettaz à Sierre.
Ma cousine a raison, effectivement certains propriétaires nourrissaient mal le mulet commun et ma mère m'a toujours dit que "son" mulet était très serviable avec elle et que les refus étaient très rares car elle le nourrissait bien, mieux qu'elle-même. Mais ce dernier point, est une autre histoire de famille.
Peut-être un indice ? notrehistoire.ch/entries/0wBe7...
Bonjour Pierre Marie
Verlangt den Kalender der Schweizer-Jungend, A.L.P. Verlag Bern
Décidément Yannick, vous êtes un fin limier. Grâce à votre trouvaille, le lieu est trouvé. Merci.