Les odeurs à Réchy

1950
Pierre-Marie Epiney

Danièle Caloz (*1942) est une historienne enthousiaste. Née à Réchy près de Sierre, titulaire d'un brevet d'enseignement, elle a exercé au Nigéria puis au Canada. Puis ses études universitaires lui ouvriront les portes de TVOntario avant de fonder sa propre compagnie, Médiatique inc. en 1994. Dès lors, elle se consacrera à la production télévisuelle à Toronto, principalement en langue française, jusqu’en 2019. Elle cofondera aussi la Société d’histoire de Toronto.

Mais Danièle n’oublie jamais ses racines valaisannes. Dans cette capsule, elle évoque les odeurs à Réchy, le village de son enfance, en 1950.

Quelques citations

  • Quand on pense à Réchy dans les années de mon enfance, en 1950, je dois avouer que ça sentait le fumier.
  • La fumassière (dépôt à fumier) était tout une œuvre d’art puisqu’il y avait un petit muret qui l’entourait et on déversait à la brouette tout un matériel odoriférant tous les jours de l’année sauf l’été quand les vaches partaient à l’alpage.
  • L’entretien du bétail procurait aussi toutes sortes de bonnes odeurs. Je n’oublierai jamais l’odeur du foin coupé.

En cas de difficulté de lecture

une copie se trouve sur Youtube à cette adresse.

Musique de

Thierry Epiney : Oasis hypnotique extrait de "Contre vents et marées". Voir son site à cette page.

Voir aussi

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  • Jean-Jacques Joris

    Que d'émotion en écoutant d'un trait ce récapitulatif des odeurs expérimentées. Bravo et merci à Mme Caloz.

  • Nicolas Perruchoud

    Raviver les souvenirs du village de Réchy dans les années 1950 par le prisme de l'odorat, telle est la démarche originale de Danièle Caloz. Le village possédait une "identité olfactive" pour employer l'un de ses bonheurs d'expression. Danièle Caloz l'analyse, en perçoit les diverses composantes qu'elle met en rapport avec les activités agricoles d'autrefois. Sa mémoire affûtlée retrouve des effluves disparues et son verbe les restitue pour notre plus grand plaisir. On en redemande. Bravo !