Enfants et neveux d' Adrienne, avec Margot_29
Enfants et neveux d' Adrienne, avec Margot_29
De gauche à droite : Albert Flohr, Paul et André Pasquet, Marguerite Long, Adrienne Pasquet-Guillard, Charles Flohr, George Pasquet.
Les annotations en haut de la photo sont de la main de mon arrière grand-père Paul Guillard, le grand-père de tous ces enfants.
Il s'agit donc d'Adrienne Pasquet et de ses enfants, Paul, George et André, avant la naissance de Pierre et avant leur départ sans retour au Canada.
A leurs côtés, leurs cousins Albert (mon père) et Charles Flohr. Ces deux enfants ont perdu leur père en 1915. Il fut tué en juin pendant la guerre à Hébuterne (Pas-de-Calais). Le camion dans lequel il se trouvait aurait sauté avec des explosifs. Est-ce pour cela que ces deux enfants ont un sarrau (tablier d'écolier) noir ? Portent-ils le deuil comme cela se faisait à l'époque ? Non, je crois plutôt que c'était une couleur moins salissante que d'autres.
Marguerite Long (1903-1995), dite Margot, une cousine Pasquet, plus tard épouse Molly, était une femme épatante que j'ai eu la chance de connaître. Elle fit, avec son mari, de nombreux voyages sans grand confort et sans grands moyens financiers. En 1953, elle m'initia aux charmes et secrets du Sahara, car je devais faire en classe de géographie un exposé sur ce sujet. Elle me prêta des objets à montrer en classe, entre autres, de magnifiques roses des sables qui me fascinaient.
http://www.notrehistoire.ch/photo/view/37442/
http://www.notrehistoire.ch/photo/view/6535/
http://www.notrehistoire.ch/photo/view/47282/
http://www.notrehistoire.ch/photo/view/47083/
http://www.notrehistoire.ch/photo/view/11331/
http://www.notrehistoire.ch/photo/view/21163/
Lire aussi : http://www.notrehistoire.ch/article/view/344/
Magnifique document ! À l'époque, on ne demandait pas de sourire pour la prise de vue ou alors était-ce encore la peur de perdre son image ? On peut le voir dans presque toutes les archives du début du 20ème siècle ... !
Vous avez raison. Le fait d'être photographié était quelque chose d'inhabituel, de nouveau à l'époque et les enfants, en particulier, étaient sans doute fascinés par le photographe et le regardaient faire avec un intérêt très concentré.
Sans doute aussi leur disait-on de ne pas bouger pour que la photo ne soit pas floue, etc....Le temps et le moment devait être comme suspendu....
Exact ! j'ai un autre exemple en Anniviers: http://www.notrehistoire.ch/photo/view/13216/