Bonjour, Ce témoignage est très touchant. J'ai inséré un lien vers ce texte. J'ai choisi de le placer sous l'affiche de l'exposition Romont-Souvenirs notrehistoire.ch/entries/N9Yda..., qui présente cet institut. Un grand merci. Christine Fracheboud

Cher monsieur Richard Mesot, oui je m'en souviens très bien de votre publication chargée d'émotions comme l'avait eu été aussi ma révolte face à ce douloureux parcours de vie. Oui et je comprend la lourde charge que vous même cher monsieur deviez et devez encore supporter du à ces injustices subits par votre cher père Fernand Mesot. Injustices infligées de façon incompréhensible pour un Cerveau normal, puisque c'est LE soit disant BIEN qui inflige le MAL sous la couverture du BIEN ( ici la religion ) ! Comme si l'arrachage à la famille n'était pas déjà largement suffisant. Térrible et malheureusement si fréquent encore et encore de nos jours au travers de notre monde. Et ce sont exactement ces horreurs là que je déplore profondément et que j'accuse d'être responsables d'innombrables parcours de vies interminablement douloureux, comme l'a été justement celui de votre père. Et je peux que comprendre votre douleur car j'ai connue encore bien d'autres personnes cassés à vie aux parcours semblables, voir devenus Légionnaires de par des souffrances dues à L'INJUSTICE leur devenue insurmontable. Une souffrance ne permettant plus de prendre un chemin de vie classique, donc il y avait la Légion comme espoir d'exorciser ce GRAND MAL

LE CERCLE INFERNAL DE LA DOULEUR..... QUE TRISTE ... !!!

Merci cher monsieur Richard Mesot pour votre courageux partage ici présent sur le site de NH

Amitiés Renata

Merci à vous pour ce rajout. Je pense qu'il est important de mettre en lumière ce qui a été caché pendant des décennies, et qu'il faut dénoncer toutes les fautes graves et violences exercées sur ces enfants et adolescents. Encore en 2022, il est difficile de trouver des archives concernant cet établissement… on se demande pourquoi !?

Chère Renata, rassurez-vous, je ne porte aucune lourde charge, ni douleur. Certes, mon père, comme d'autres enfants de son époque, a vécu des injustices innommables. A nous maintenant d'en parler et de tenter de mettre de la lumière sur ces pratiques obscures et intolérables. Quant à mon père, il n'a pas oublié, mais il a pardonné. Ce fut un long chemin sur la route de la réparation, de la résilience. Mais comme le dit si bien Hannah Arendt " Le pardon libère la capacité d'agir !"

A presque 95 ans, mon père s'en est allé paisiblement, le coeur libre, le 5 octobre dernier.

Bonjour, Si cela vous intéresse, il y a mémoire de licence qui a été réalisé à l'Université de Fribourg sur cet institut par Anne Schmutz bcufr.swisscovery.slsp.ch/disc.... Cela vous donnera aussi de précieuses indications sur les sources consultées. On trouve aussi des renseignements sur le WEB dans nervo.ch/wp-content/uploads/20.... Christine Fracheboud

Merci beaucoup pour ces liens !