Boîte de caramels mous trouvée dans une ancienne maison du village à Vissoie. Elle contenait des images pieuses représentant des personnes décédées de la paroisse.

Cet emballage a été créé lors de l'exposition nationale de Berne en 1914.

Il y a d’abord une odeur inoubliable quand j’étais haut comme trois pommes. Dans les rues d’un village de vacances, un vieux monsieur cuit des caramels à l’ancienne. Le parfum qui s’en dégage vient à bout de ma timidité d’enfant, je lui demande sa recette. Dans sa barbe, il consent à me donner les ingrédients principaux: soit du lait, du beurre et du sucre. Cela n’a pas l’air bien compliqué,on cuit et l’on verse la recette dans un cadre en métal. Le premier essai fut presque le bon. Je goûtais et faisais goûter mes premiers caramels !

À cela viendra encore s’ajouter la fierté de perpétuer un savoir-faire bien implanté dans la famille depuis plus de 100 ans.

En effet, mon arrière-grand-père, Christian Noz était confiseur. En 1892 il confectionnait déjà des marrons glacés et des massepains dans son atelier des Brenets. Dès 1912, il y ajoute la fabrication du chocolat et les nombreuses spécialités de la maison seront connues et feront son succès loin à la ronde.

Mon grand-père Paul Noz et son frère Jean-Maurice mèneront la barque jusqu’en 1970 et occuperont jusqu’à 60 ouvriers et ouvrières ainsi que 8 représentants. Ils obtiendront une médaille d’or dans chacune des expositions nationales de 1914, 1939 et 1964. Puis c’est la reprise de la fabrique par la maison Klaus qui semblait être la meilleure solution à l’époque compte tenu des problèmes de dimensionnement rencontrés alors. Mon père me parlera de cette entreprise familiale avec fierté et respect pour nos ancêtres. Anne-Lise & Nicolas Noz.

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