Je trouve que Louis est un excellent conteur, on l'écoute avec beaucoup de plaisir. Etant mon contemporain je ressens une affinité toute particulière pour ses récits. Merci bien cordial à toi Pierre-Marie pour la réalisation de ces vidéos.

Garder les vache… une profession de foie ! L’alcool à l’alpage était un problème récurrent dans tout l’Arc alpin et pyrénéen. Mes amis de la Savoie et d’Aoste me le disaient aussi. Et parfois la production fromagère d’une traite en soufrait : (lait caillé oublié, surcuit, beurre gâté, sérac moisi… etc). C’était un fléau connu et reconnu... mais avec compassion : «boire était leur seule distraction, leur petite folie, mais très mauvaise pour leur foie » en tendait-on… et il n’y avait pas tous les jours du soleil ! Lors des visites à la montagne des propriétaires apportaient quelques vivres bienvenus, du tabac et beaucoup d’alcool fort, «pour remercier le berger de bien traiter ma vache ! » Tout cela a changé à partir du moment où les équipes d’exploitants ont été constitué de couples seuls (es) ou de couples avec enfants, de fromagers professionnels où d’étudiants (es) en fromagerie et en génie alpestre. L’alpage de Chandolin a même reçu en 2005 un chèque du Parrainage COOP pour les régions de montagne et sa transition réussie !

Illustration: Jamais les mains vides

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