L’Ukraine à Romainmôtier.

L’Ukraine à Romainmôtier.

Voici donc un papier que j'ai proposé au journal de la région d'Orbe, l'Omnibus. On peut reconnaître le conférencier Niels Ackerman entouré de Tamara, Victoria, Julia, Lylia, Nathalie et Melina, toutes accueillies dans la région après l'attaque de la Russie sur l'Ukraine.

La brasserie organisait, ce dimanche soir, une conférence sur une vision un peu différente de l’Ukraine. Le photographe de presse Niels Ackerman présentait quelques photos choisies de ce pays qu’il a découvert et où il a vécu plus de quatre ans. Il est l’auteur de livres sur ce pays et a gagné plusieurs prix qui ont récompensé l’originalité de ses reportages.

La Brasse-Mortier était pleine comme un oeuf pour accueillir une trentaine d’intéressé(e)s et une dizaine d’Ukrainiennes et notamment d'hébergeurs du Vallon accueillant ces personnes. Sur le bar attendaient de grands plats pleins de produits culinaires de la région.

Pendant trois quarts d’heure, le conférencier présenta trois de ses recherches sous forme de clichés ou d’instantanés. La première série montra la vie d’une cité sortie de nulle part pour permettre la maintenance de la centrale de Tchernobyl. On y suivit la vie débridée de Yulia changeant d’amants comme de chemise. Pour la deuxième série, on suivit sa recherche déjantée à travers tout le pays de statues de Lénine déboulonnées ou abandonnées. Dans la troisième série, on découvrit la ville de New-York, tout près de la frontière russe. On y suivit alors son nom rebaptisé avant de retrouver son nom d’origine pour mieux réaffirmer son appartenance au monde occidental.

Le moment se termina par la visionnement de quelques photos provenant des portables d’Ukrainiennes du vallon afin de les inclure dans ce moment. On y découvrit alors des clichés qui ont valeur d’archives, montrant des villes comme Boutcha avant les bombes russes. On put y découvrir des villes au décor de carte postale invitant à l’oisiveté, témoignage poignant d’un temps révolu.

Le moment se termina par une ouverture du bar et la consommation des produits culinaires ukrainiens. Le bénéfice était réservé à la reconstruction du pays et plus particulièrement au déminage. Dur retour à la réalité.

La photo du jour a été prise au terme de la conférence. Elle nous révèle le visage des Ukrainiennes présentes et qui sont accueillies dans le vallon. Une organisation locale bénévole organise des cours quotidiens de français pour faciliter leur intégration, même si elle ne doit être que provisoire.

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