D'un "régent" à l'autre
D'un "régent" à l'autre
Cette lettre de 3 pages a été écrite en décembre 1851 par Victor Dorsaz, "régent" à Saillon. Il écrit à Maurice Genoud qui exerce le même métier à Vex (val d'Hérens).
Il lui donne de ses nouvelles tout en reprochant à son collègue de ne pas lui en adresser. Il parle de sa "petite classe de 40 élèves", de la pénibilité de s'occuper d'enfants jeunes, de la constante présence de la religion, du froid qu'il fait et de son emploi du temps.
Voici quelques passages intéressants de cette lettre :
"Je me porte bien. J'ai une bonne pension. Je ne m'ennuie point. J'ai une petite classe : 40 élèves au plus, tous de petits enfants, c'est ce qui est de plus ennuyant, on croyait avoir plusieurs inspections mais je pense que ce sera bien comme à l'ordinaire. Je n'ai pas encore eu une visite de l'inspecteur. Je n'ai pas la classe du soir cette année. Je n'ai pas beaucoup d'occupations. Je me dispose à aller prendre des leçons de chant chez le révérend curé qui est un maître chantre et un grand prédicateur, il fait tous les dimanches et fêtes des sermons d'une heure et plus. Il veut nous convertir coute que coute. Nous avons eu le Jubilé la semaine passée, M. le Chanoine Derivaz a fait plusieurs instructions et je t'assure qu'il les fait bien. Il fait terriblement froid en plaine je t'assure que je n'ai jamais vu un froid si grand et si long, du reste il fait assez beau temps..."
Un extrait de cette lettre :
En marge de cette lettre
Hasard ou non ? C'est justement durant cet hiver 1851 que Victor Hugo, alors député, découvre les misérables des caves de Lille, rencontre qui - selon cette source - a peut-être inspiré son roman "les Misérables".
Histoire des jeux vidéo en Suisse romande
Vous souvenez-vous de votre première partie de PONG, Mario ou Freecell? Ces souvenirs font partie d'une histoire proche que le GameLab de l'UNIL-EPFL cherche à documenter. Guillaume Guenat nous explique pourquoi les jeux électroniques sont aujourd'hui sous la loupe des chercheurs.