Igor MARKEVITCH, le compositeur - Émissions RTSR
Igor MARKEVITCH, le compositeur - Émissions RTSR
Igor MARKEVITCH, mai 1936, Paris, © Roger-Violet et Boris Liptnitzi, site ParisEnImages
En 1983, à l'occasion d'une exposition dans le Château de Chillon célébrant le centenaire de la naissance d'Igor Markevitch (1912-1983), Jean-François MONNARD présenta le compositeur et le chef d'orchestre sous ses différentes facettes, un portrait fait à travers des documents d'archives, lettres, manuscrits et extraits d'enregistrements. Ces entretiens furent menés par Jean-Luc RIEDER dans cinq volets de son émission «Musique en mémoire», à l'époque diffusée du lundi au vendredi sur Espace 2. Cette émission s'est terminée le 28 août 2016, mais ses divers épisodes sont disponibles pour écoute en ligne dans les archives de la Radio Télévision Suisse Romande.
Les deux premiers volets sont particulièrement intéressants, car ils permettent de mieux connaître le compositeur que fut Igor Markevitch dans ses jeunes années: il écrivit sa première oeuvre en 1925 - à l'âge de 13 ans - et sa dernière une quinzaine d'années plus tard, en 1940: il n'écrira ensuite plus que quelques arrangements.
1925 fut une année décisive pour Igor Markevitch, car Alfred CORTOT le découvre, après avoir entendu sa suite pour piano «Noces»: Cortot persuade ses parents de le laisser venir à Paris pour continuer ses études. Entretemps - en 1930, un an après son premier concert à Londres avec la première audition de son concerto pour piano sous la direction de Roger Désormière -, Igor Markevitch fait ses débuts de chef d'orchestre à la tête du Concertgebouw d'Amsterdam; l'année suivante, il dirige une suite d'une autre de ses oeuvres très en avance sur son temps, le ballet «Rebus». En 1938, en Belgique, il enregistre pour HMV ses premiers disques avec «L'Envol d'Icare» et «Le Nouvel Âge», qu'il appelle une symphonie concertante pour orchestre, tous deux des entreprises audacieuses tant les partitions sont exigeantes. À partir de 1940 il se consacra exclusivement à la direction d'orchestre, objet des 3e, 4e et 5e épisodes de cette mini-série avec Jean-François Monnard.
C'est grâce à la générosité de la...
... que nous pouvons écouter - en ligne - le premier volet de «Igor Markevitch, compositeur et chef d'orchestre» diffusé dans le cadre de l'émission de Jean-Luc RIEDER «Musique en mémoire» du 27 août 2012:
Igor Markevitch, Paris, mai 1936, © Roger-Violet et Boris Liptnitzi, site ParisEnImages
CLIQUER sur la photo ci-dessus ouvre une nouvelle fenêtre sur la page correspondante des archives de la RTSR avec ce premier volet. Si vous désirez (ré)écouter directement un passage donné de l'émission, cliquer sur l'un des minutages donnés ci-dessous en début de ligne, ce qui ouvre une nouvelle fenêtre sur la page correspondante des archives de la RTSR avec l'audio démarrant automatiquement à ce minutage (il arrive que l'audio ne démarre pas automatiquement: cliquer alors sur la flèche-pictogramme à gauche de la barre temps)
Les minutages avec les liens directs:
( 00:23 ) Igor Markevitch sur l'évolution de la musique
( 01:19 ) Jean-François Monnard sur le compositeur Igor Markevitch
( 08:16 ) Petit intermezzo (1925), dédié à sa professeur de piano Susanne Favez, Jean-François Monnard, piano
( 16:38 ) 1er mouvement du concerto pour piano (1929) (*)
( 25:18 ) choeur final de la Cantate avec un texte de Jean Cocteau (1929-1930) (*)
( 31:17 ) sur L'envol d'Icare, ballet pour orchestre (1932)
( 37:25 ) extrait de la fin de l'oeuvre, chute et mort d'Icare (*)
(*) extraits de l'intégrale de Naxos avec l'Orchestre Philharmonique d'Arnhem dirigé par Christopher Lyndon-Gee
Deuxième volet:
Igor Markevitch, Paris, mai 1936, © Roger-Violet et Boris Liptnitzi, site ParisEnImages
CLIQUER sur la photo... etc., comme expliqué un peu plus haut
Les minutages avec les liens directs:
( 03:16 ) sur le Psaume
( 07:30 ) 1er mouvement, Orch.National de Belgique, Igor Markevitch, 29 octobre 1981
( 13:18 ) sur Le Paradis Perdu, oratorio pour solistes, choeur et orchestre d'après Milton (1935)
( 16:13 ) extrait de la première partie, Vocalises d'Eve et Propos de Satan (*)
( 27:46 ) sur Le Nouvel Âge
( 30:46 ) extrait de l'Adagio (*)
( 48:11 ) extrait du mouvement central de Lorenzo il Magnifico, pour soprano et orchestre sur un texte de Laurent le Magnifique (1940), Orchestre de la BRT, Igor Markevitch
Les 3e, 4e et 5e volets sont consacrés au chef d'orchestre, voir cette page de Notre Histoire.
Dans le premier volet du tryptique «Les trois vies d'Igor Markevitch», diffusé dans le cadre de son émission «Quai des Orfèvres», Catherine BUSER présenta également le compositeur Igor Markevitch:
CLIQUER sur la photo... etc., comme expliqué un peu plus haut
Les minutages avec les liens directs:
( 00:45 ) Modest Mussorgski, Nikolai Rimski-Korsakow, Une nuit sur le Mont chauve, Fantaisie de concert pour orchestre, Leipzig Gewandhaus, Igor Markevich, 1973, Berlin Classics
( 12:30 ) Igor Markevich, Stefan Le Poète, impressions d'enfance pour piano, Kazuoki Fujii / Pavane Records 1. Dors, oiseau des îles - 2. Flocons de neige - 3. Caprice d'autrefois - 4. Marche du petit poète - 5. Mort de l'oiseau - 6. Tarentelle - 7. Le marchand de sable (l'Ange du sommeil)
( 32:00 ) Lili Boulanger, Vieille prière bouddhique pour ténor, choeur et orchestre, Michel Sénéchal, Chorale Elisabeth Brasseur, Orchestre Concerts Lamoureux, Igor Markevich / EMI Classics
( 41:17 ) Igor Markevich, Concerto pour piano et orchestre, Martijn van den Hoek, Arnhem Philharmonic Orchestra, Christopher Lyndon-Gee, 1998 / Marco Polo
( 58:33 ) Igor Markevich, 2. Lento sostenuto de la Cantate pour soprano, choeur d'hommes et orchestre, Rob Vermeulen, Amsterdam Nederlands Concertkoor (Nienke Oostenrijk), Arnhem Philharmonic Orchestra, Christopher Lyndon-Gee / Marco Polo
( 1:08:56 ) Igor Markevich, extrait de L'envol d'Icare, Version pour 2 pianos et percussion, Christopher Lyndon-Gee, Franz Lang, Raphael Haeger, Jens Gagelmann, Kolja Lessing / Largo
Pour les volets suivants, voir cette page de Notre Histoire.
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