Face à la désobéissance civile
Face à la désobéissance civile
Beate Thalmann (*1985) a les traits d’une éternelle étudiante. Originaire de Cologne en Allemagne, elle a entrepris des études en physique à l’université de Tübingen et München. A deux doigts d’obtenir son doctorat à Oxford, elle a complètement changé d’orientation.
Consciente de l’urgence liée aux problèmes climatiques, elle s’est affiliée à Extinction Rebellion et a pris part à toutes sortes d’actes de désobéissance civile.
Ainsi, on l’a vue aussi bien sur le Pont Bessières à Lausanne, à Amsterdam où elle a occupé le port de chargement du charbon, à Hambacher Forst (près de Cologne) où, occupant une cabane dans un arbre, elle a contribué avec des centaines d'autres activistes à éviter l’expansion d’une mine de charbon. Résultat : le groupe de manifestants s’est fait évacuer manu militari par les forces de l’ordre.
Suite au procès intenté aux activistes qui ont joué du tennis au Crédit suisse à Lausanne, Beate a exprimé son point de vue dans le Tagesschau de la Suisse alémanique.
Marquant provisoirement une pause dans sa pratique de l’activisme climatique, elle apprécie aujourd’hui un retour à la terre. Elle fréquente l’école d’agriculture de Châteauneuf (Sion) et a trouvé un emploi auprès d’un arboriculteur à Nyon.
Dans cette capsule vidéo, elle répond à l’interrogation que la plupart des gens se posent :
« Est-il encore besoin aujourd’hui d’entrer dans la désobéissance civile alors que les verts sont entrés en nombre au gouvernement et que la démocratie suisse fonctionne de façon plutôt satisfaisante ? » Son plaidoyer ne laisse pas indifférent.
Musique : Thierry Epiney
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Vidéo " Beate Thalmann " responsable, raisonnable et parfaitement respectable !