L. van Beethoven, Concerto pour violon op. 61, Nathan Milstein, NDRSO, Hans Schmidt-Isserstedt, Montreux 1957
L. van Beethoven, Concerto pour violon op. 61, Nathan Milstein, NDRSO, Hans Schmidt-Isserstedt, Montreux 1957
Ludwig van Beethoven, Concerto pour violon en ré majeur, op. 61, Nathan Milstein, Orchestre Symphonique de la NDR, Hans Schmidt-Isserstedt, 11 septembre 1957, Festival de Montreux
- Allegro ma non troppo 22:05 (-> 22:05)
- Larghetto 09:13 (-> 31:18)
- Rondo. Allegro 09:59 (-> 41:17)
En 1957, l'Orchestre Symphonique de la NDR était invité au Festival de Montreux pour donner 6 concerts symphoniques, dont trois sous la direction de son son chef titulaire Hans SCHMIDT-ISSERSTEDT.
Le 3e concert sous sa direction fut donné le mercredi 11 septembre 1957 et retransmis en direct sur l'émetteur de Sottens dans le cadre du traditionnel concert du mercredi soir:
Cité du compte-rendu de Hermann LANG publié dans la Nouvelle Revue de Lausanne du 13 septembre 1957:
"[...] Avec l'Ouverture des Maîtres Chanteurs de Wagner, le Concerto de violon en ré majeur de Beethoven, la Cinquième Symphonie en mi mineur, dite du Nouveau Monde, de Dvorak, ce programme de tout repos n'appellerait guère de commentaire, n'était le sceau d'infinie splendeur dont il fut marqué tout au long de son déroulement. Incontestablement Hans Schmidt-lsserstedt se place au tout premier rang des chefs contemporains. On ne saurait rêver d'entente plus complète, corps et âme, entre lui et l'orchestre qu'il a formé. Il fait de ses instrumentistes ce qu'il veut, sans les brimer jamais. Le climat de confiance, d'estime, d'affection, d'admiration réciproque est réalisé là dans une émouvante perfection. Rien d'affecté, de cocardier chez ce beau chef; rien de contorsionné dans son attitude. Mais un port de tête tout de noblesse, un jeu des bras d'une souveraine efficacité. Et quel magnifique cerveau musical et quelle générosité de coeur !
[...]
Protégé, aimé des dieux, possédant en partage le trésor d'une éternelle jeunesse, Nathan Milstein jouait le Concerto de Beethoven avec une sonorité lumineuse et veloutée, un style chaleureux, ferme et discipliné à la fois. Vit-on jamais fusion quasi parfaite avec l'orchestre, autant de discrétion frémissante dans l'accompagnement? Oui, cet accompagnement, grâces en soient rendues au chef, atteignait au miracle.
Aussi l'enthousiasme toucha-t-il au délire. Pour le calmer, il fallut que Nathan Milstein, ce bel artiste, jouât en bis, avec une souplesse d'articulation étincelante, le Prélude de la 6e Sonate pour violon seul de J.-S. Bach. [...]"
Pour une courte présentation de l'oeuvre elle-même, voir cette page de Notre Histoire.
Encore un cadeau ! Merci René.