Martigny-Vallée du Rhône 1

Martigny-Vallée du Rhône 1

Editions Louis Burgy, Lausanne 4601
Sylvie Bazzanella

Il vaut la peine d'agrandir l'image. Cette vue sur la Vallée du Rhône est intéressante.

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  • Jean-Christophe Ravis

    Merci Sylvie pour cette CPA. C'est la seule image trouvée qui donne un aperçu ancien du flanc du Mont Ravoir (nommé Ravoir en 1856) au-dessus de La Bâtiaz ou se trouvait les lieux-dits, Boureau, Les Pillet, Les Rapperens, Cheseaux, La Barma, La Fôret, tous devenus des hameaux résidentiels aujourd'hui. En 1856, il semble qu'il y ait eu, tout là haut, entre 1080 et 1334 mètres d'altitude, bien au-dessus des derniers ceps de vignes, une centaine de mazots de vigne ou des fermettes regroupées en hameaux sur des terrains pauvres sans cours d'eau, près des sapins, bâtis en lisière et au bout de deux long chemins muletiers distincts (plus tard réunis jusqu'au Gillioud) dont la raide grimpette y menait depuis le vignoble et depuis le haut du village de La Bâtiaz. Ces mazots de vignes étaient aussi nombreux que le nombre des bâtis de la ville de Martigny en 1856. On peux voir à gauche en haut de cette photo qu'en 1910-1920 des cultures étaient pratiquées bien haut au-dessus de la limite du vignoble de Martigny, mais était-ce aussi des vignes, du seigle, ou d'autres cultures ? et y avait il seulement des mazots de vinification ou aussi des fermes de montagne d'habitation sur le Mont Ravoire ? je ne sais pas, mais c'est fort possible. Mes aïeux, Anne Marie LUGON MONEY et son mari, François RAVIS (lequel fut éconduit pour endettement hors de la commune en mai 1851 de La Bâtiaz avec ses proches par le Grand Conseil de Martigny vers une colonie valaisanne à Saïghr, le pire des 3 terribles mortels hameaux des concessions de colonisation suisses non subventionnées à Coléah, en Algérie) quittèrent La Bâtiaz pour un nouveau monde qui ne leur fut guère profitable. Etaient-ils des paysans pauvres originaires du Mont Ravoire ? "Ravoir" dit aussi "Ravyre" (toponyme proche du patronyme RAVIS) dénommait alors le vignoble à Martigny et nommait aussi dans le Valais, les hameaux de maisonnées de vignes et les terrains de chênes ou de terres pauvres. Charles RAVIS, père de François RAVIS, né à La Bâtiaz vers 1770 semble avoir eu deux fils, mais je n'ai pu retrouver que François et son lien avec Charles par les registres de l'A.N.O.M. français. Les RAVIS et LUGON MONEY étaient-il des fermiers de montagne ? des vendangeurs ? habitaient-ils dans des mazots sur le Mont Ravoire (Ravoir en 1850) ou vivaient-ils dans la vallée au village de La Bâtiaz, 700 mètres plus bas, au lieu-dit "Chez les LUGON" situé à 600 mètres au nord de La Bâtiaz au village disparu d'Ottan ou Ottans au pied du Mont du même nom ? qui saurait y répondre ? tant de mystères généalogiques ... P.S. La vie de François RAVIS à Coléah ne fut "pas de la tarte" (poussé au crime par sa misère à Saïghr sur une veuve compatriote pour sauver son petit-fils de la famine il fut guillotiné à Alger deux ans après avoir quitté Martigny). La vie de ses proches et de ses descendants continua presque aussi durement, et un sur dix survécut au-delà de 1900, dont mon grand-père François-Alexandre. Les concessions de colonisation en Algérie ont été une arnaque française qui fit une hécatombe sanitaire

Sylvie Bazzanella
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20 avril 2010
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