L'ancien stand de Muraz/Sierre

L'ancien stand de Muraz/Sierre

24 septembre 2020
Pierre-Marie Epiney

Un ami m'avait invité à fréquenter le cours des jeunes tireurs qui se donnait dans ce stand. Agé d'une quinzaine d'années à peine, je m'étonnais qu'on nous confiât si jeune un fusil d'assaut. Fort d'une instruction soignée prodiguée par des moniteurs enthousiastes et entouré de mille précautions, on put enfin se coucher face aux cibles. Quel choc le premier recul du FASS !

J'entends encore le moniteur : "On vous avait averti. Ne laissez pas de vide entre l'arme et l'épaule."

Et quelle fébrilité lorsqu'on pouvait agiter le drapeau pour signaler un coup réussi ou une pendule ! Le jeune tireur embrassait alors la fonction de cibare.

Cependant, cette période ne m'a pas marqué au point de me réjouir de faire mon école de recrues... J'imaginais qu'une votation fédérale abolirait l'obligation de servir.

Et lorsque je revois aujourd'hui ce stand désaffecté, je ne peux m'empêcher d'éprouver un petit pincement au cœur. Un certain charme se dégage de la "baraque".

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  • Renata Roveretto

    Le stand vu sous cet angle, sur l'image en haut de votre texte, gâche pas mal le sublime paysage...et c'est là que je peux peut-être partager un petit pincement de coeur avec vous cher monsieur Pierre-Marie Epiney Merci pour votre histoire très intéressante.

  • Albin Salamin

    Pour ma part j'ai dû fréquenter ce stand de tir pour un cours de jeune tireur mais surtout pour les tirs obligatoires chaque année. Bon je ne les ai pas tous fait moi-même car mon cousin qui adorait tirer le faisait pour moi avec son fusil. Cela m'évitait de "dégraisser" et "re-graisser" le canon de mon fusil. J'ai également dû remplir mon rôle de cibare pas toujours très agréable car nous "semblions" nous être trompés lorsque les "bons" tireurs faisaient des pendules.... Merci

  • Albin Salamin

    Situé au milieu des vignes, certainement que de nombreux ceps ont dû recevoir quelques plombs...