Les verts contre la transition électrique ?

30 juin 2023
Pierre-Marie Epiney

Dans cette capsule

Dans cette capsule, Willy Geiger (*1952), autorité en matière de biologie, répond à cette question:

A l’heure des difficultés d’approvisionnement énergétique, à l’heure du tout-électronique, la position des verts en général, de Pro Natura en particulier, ne risque-t-elle pas de se heurter à l’incompréhension ? Ne craignez-vous pas de passer pour des ayatollahs qui risquent de mettre en péril l’approvisionnement électrique du pays ?

En corollaire, quels sont les aménagements acceptables pour vous ?

Quelques citations

  • Ca fait plus de 40 ans que je dis qu’il faut une transition énergétique.
  • Je suis quelqu’un qui est prêt à des compromis mais des compromis intelligents.
  • A mon avis, une politique néolibérale qui dit « on va laisser le marché faire » n’est pas la bonne attitude.
  • Il y a des solutions. On peut faire une agriculture durable qui respecte la biodiversité, on peut installer des panneaux solaires … mais il faut essayer de solutionner le problème sans prétériter le peu de nature intacte qu’il nous reste.

Les grandes lignes d'une biographie

Willy Geiger (*1952) est né à Bâle. Sa passion pour les sciences naturelles et l'entomologie s'est développée durant sa jeunesse. C'est à Neuchâtel qu'il obtient sa licence ès sciences naturelles en 1978.

Il a soutenu sa thèse de doctorat en 1984: "Limoniidae, sous-famille Limoniinae de Suisse. Une contribution à la connaissance de la faune diptérologique helvétique".

Il a ensuite enseigné la biologie de la conservation aux Universités de Neuchâtel et de Lausanne. En parallèle, il a exercé comme Directeur romand de Pro Natura.

En 1999, il a été nommé vice-directeur de l’Office fédéral de l’environnement qu'il a quitté en 2012 pour entreprendre un voyage en voilier avec son épouse Maria sur les mers du monde pendant 8 ans.

En cas de difficulté de lecture

Vous pouvez lire cette capsule à cette page.

Musique

La musique de cette vidéo est de Thierry Epiney (*1986) que je remercie. [voir]

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  • Christian Freudiger

    Oui, on s'y prend trop tard pour amorcer la transition énergétique. Oui, les centrales alipnes fertont l'affaire des grands groupes, et certes ce sera moche (mais les barrages aussi, sont moches). Aujourd'hui, on a plus que le choix qu'entre la peste et le choléra. Si on veut baisser les émissionns de CO2 (décision discutable au demeurant), je crois qu'il faut oser aller de l'avant avec ces centrales alpines, pour autant que l'on n'imagine pas que l'on pourra faire l'impasse sur plus de sobriété et d'efficacité énergétique.

Pierre-Marie Epiney
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30 juin 2023
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