"On avait tellement peur, on était traumatisé".
"On avait tellement peur, on était traumatisé".
Le site du service sismologique suisse précise une magnitude de 5,8 pour le tremblement de terre qui a secoué le Valais central le 25 janvier 1946 à 18h32.
Ce n'est que le lendemain que les conséquences sont apparues au grand jour : 4 morts, 3500 bâtiments endommagés.
Le journal de Sierre écrira : "On aurait dit que des escadrilles de bombardiers lançaient leurs engins sur le pays où ils sautaient tous à la fois."
A Chippis, ce n'est que plus tard, en juin (1946) que le plafond de l'église s'effondrera.
Native de Chippis, Marguerite Balet-Aymon (*1936) relate ici ses souvenirs. Elle était âgée de 10 ans le jour où la terre a tremblé. Elle en garde un vif souvenir qu’elle évoque dans cette capsule vidéo : « On avait tellement peur, on était traumatisé ».
Vous ne parvenez pas à lire cette vidéo, allez à cette page.
Cher monsieur Pierre Marie Epiney, bien que les scénarios catastrophes je les regardes et ou les écoutes qu'avec peine, j'ai une fois de plus fait l'effort. Et je constate, au travers les souvenirs racontés par Marguerite Balet-Aymon, que la peur dans le traumatisme, se surmonte souvent qu'au travers le rire ( seulement rire de quoi et pourquoi au juste dans de tels situations ?) ! Pour exemple on peut aussi observer ce phénomène survenant et même recherché volontairement chez et par des jeunes militaires actuellement en pleine guerre... vu de l'extérieur ceci peut avoir l'air d'un comportement que honteux, mais pour celui qui vit le traumatisme il peut être nécessaire à sa propre survie.
Merci à Marguerite pour son témoignage et merci à vous cher Pierre-Marie de lui avoir fait remonté au moins un drôle de souvenir dans cette histoire
Amitiés Renata
Le séisme aura assurément marqué le Valais et la mémoire collective. Le témoignage de Mme Balet-Aymon montre bien la pénétration de cette événement dans les consciences. On en tremble encore en l'écoutant!
Les nombreux dégâts occasionnés par l'événement vont aussi être source de renouveaux. On peut notamment penser à l'église Saint-Nicolas d'Hérémence dynamitée car trop fragile, puis reconstruite par Walter Maria Förderer en 1971.
Voir une carte "historique", un témoignage d'une fillette qui veut rassurer ses parents demeurant en France à cette adresse : notrehistoire.ch/entries/EVY7p...