Quand je pense à mon village

1956
Pierre-Marie Epiney

Irène Epiney-Melly (*1934) est la dernière d'une famille de 9 enfants. Elle était le "gatchon" comme on dit en Anniviers.

Dans son récit, elle évoque son "exode" à Sierre en 1956. Fraîchement marié, le jeune couple choisit de s'établir à Sierre. Tandis qu'Irène rencontre des problèmes dentaires, son époux Armand (1930-2003) est tourmenté par la nostalgie de son Anniviers natal. Employé dans un bureau de l'usine d'aluminium de Chippis, sa vie contraste radicalement avec celle qu'il menait en plein air, dans les forêts près d'Ayer. Il endure difficilement sa nouvelle vie de citadin.

Pierre-Marie Epiney
Maman en 1956
Maman en 1956

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Pierre-Marie Epiney
11 septembre 2019
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  • Renata Roveretto

    Cher monsieur Pierre-Marie Epiney

    Concernant la vidéo : Quand je pense à mon village

    Les mêmes avantages et ou désavantages du à un choix en partie ou pas, existent encore et toujours de nos jours. Ceci avec un plus ou moins léger décalage avec vôtre histoire. Et il ne faut jamais oublier qu'il y a des très bonnes choses dans ces changements et efforts à vivre, car on apprend souvent bien plus que si l'on s'adonne à la routine avec son lot de commérage

    Merci pour vos partages qui font toujours plaisir à suivres, et surtout ici bonne continuation à votre maman Irène

    Amitiés Renata

  • Charly-G. Arbellay

    Quitter son village, migrer vers la plaine, cet exode n’a jamais été de gaité de cœur pour les jeunes couples. La désertification des villages est un vrai problème. A qui la faute ? A une économie déficiente : garder les vaches, faucher les prés, tricoter et broder n’a jamais remplis le porte-monnaie. Si cette migration s’est arrêtée à Sierre, ce n’était pas grave. On pouvait toujours remonter dans la vallée en des temps meilleurs. Songeons aux 60 000 Valaisans et Valaisannes partis hors canton, à Bienne, à Fribourg, dans le Lavaux ou majoritairement à Genève et même au Canada comme les familles Salamin de St-Luc et bien d’autres. Fiers d’être Valaisans ! D’accord, mais dur dur quand même !

  • Renée Danielle Caloz

    Je suis en admiration devant le courage de cet homme qui, chargé de famille et ne pouvant pas compter sur une santé de fer, s’est exilé pour apprendre un métier qui lui permette de gagner sa vie. L’exil est un terme qui recouvre tellement de pertes et deuils et il est irréversible.

Pierre-Marie Epiney
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28 avril 2024
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