Gaëtan Cassina, historien de l'art

Natif de La Chaux-de-Fonds, il habite aujourd’hui Vétroz en Valais. Sa vie professionnelle s’articule essentiellement autour de Moudon, Lausanne et le Valais.

Il vit une enfance assez compliquée due à la maladie de sa maman et à la séparation de ses parents. Fort heureusement, d’autres membres de sa famille prendront le relais.

Il se révèle rapidement bon élève avec un attrait tout particulier pour le monde de l’art, en particulier les artistes italiens des Quattrocento et Cinquecento ainsi que les impressionnistes français. Comme ces domaines ont déjà fait l’objet de nombreuses études, il orientera ses recherches vers l’art monumental régional, vaudois en l’occurrence.

À l’université de Fribourg (CH), sa thèse de doctorat sera vouée à l’église Saint-Étienne de Moudon et ses stalles. Il empruntera successivement et parallèlement deux voies : en Valais, comme rédacteur de l’inventaire des «Monuments d’Art et d’histoire » auprès des Archives de l’État, puis du Service des bâtiments, monuments et archéologie, d’une part, et de l’autre, comme professeur d’histoire de l’art monumental régional à l’Université de Lausanne.

Il collectionne bien d’autres « casquettes » : président de la Section Valais romand de Patrimoine Suisse, président de la Société Suisse d’Héraldique, président du jury de la Fondation d’Aide aux Artistes valaisans, directeur scientifique de l’exposition « Collection Le Nouvelliste 2000 », co-fondateur puis président de la Fondation du Château de Beauregard…

Il a publié et collaboré à une dizaine de livres et à quantité de monographies et guides, enfin il a rédigé nombre d’articles dans des revues d’histoire de l’art et d’histoire. On l’apprécie aussi beaucoup comme conférencier pour son empathie et son langage non doctoral.

Au niveau familial, Gaëtan Cassina est l’époux de Michèle née Corbat. Il a 2 enfants et 2 petits-enfants.

Aujourd’hui il poursuit ses activités d’historien de l’art en indépendant. La parution est imminente d’un important ouvrage consacré à Venthône en collaboration avec Bernard de Preux, ancien juge passionné par l’histoire, travail commandé par l’ancienne Commune et assumé par celle de Noble-Contrée, dont la diffusion incombe aux éditions Monographic.