Autrefois la boucherie : le cochon
Autrefois la boucherie : le cochon
Dans cette capsule vidéo, Louis Epiney (*1936) évoque la boucherie du cochon autrefois en Anniviers, dans le village de son enfance, Ayer.
Ames sensibles, s'abstenir de ce visionnement !
Merci aux membres de notrehistoire qui ont accepté de prêter des documents pour illustrer cette vidéo. Un merci particulier à Charly Arbellay qui nous a proposé des illustrations minutieusement collectées par son père René Arbellay et présentées dans son ouvrage publié en 2005 : "le Valais, Chroniques illustrées".
En cas de difficulté de lecture, vous trouverez cette capsule à cette adresse.
Voir aussi :
Mais encore :
Explorer le fonds photographiques de Pierre-Auguste Chapuis (1888-1980) à cette page.
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Merci beaucoup Monsieur Epiney, c'est très intéressant, un dur à cuire ce cochon! Il aurait pu s'appeler Raspoutine ;-)
Aujourd'hui, plus actuel..., sans Ras...
J'ai dû relire deux fois pour saisir l'humour (noir) de votre message, cher René.
Merci ! C'est un précieux travail de mémoire et un cadeau. Ce qui m'impressionne le plus, c'est de mesurer ainsi le chemin parcouru entre ce rapport à la viande, ici sérieusement dédramatisé, entre le coup de gourdin sur la tête de la victime choisie et la main tendue vers un beau morceau choisi, bien emballé dans le réfrigérateur des grandes surfaces; sur le plan du comportement humain, j'y vois une grande perte de lisibilité, un appauvrissement certain de notre représentation du monde dans lequel nous vivons, c'est ce sentiment de perte qui apparaît dans le terme qui m'est venu à l'esprit en voyant ces images , de document savoureux...
Pour rebondir sur le récit de Louis Epiney à propos du lard gras que l’on faisait fondre par la maîtresse de maison, cela s’appelait le saindoux. Cette fonte produisait des greubons dont le mot a été avalisé par Larousse comme étant un terme suisse issu de l’ancien haut allemand « griubo ». Georges Haldas dans son livre La légende des repas – Julliard, 1987, en donne l’explication : « Miettes de graisses grillées, ces greubons, sous les espèces de petits éléments granuleux faisant penser à des éboulis, étaient bien, tièdes encore, ce qu’on peut rêver de plus lourd, de plus indigeste et d’écœurant en même temps que de plus tentateur pour nous en raison d’un goût, en eux, légèrement fumé ». André Lagger dans son dictionnaire du patois de l’Ancien Lens VS (2010), traduit greubons par « groûbon ». Dans d’autres régions de Suisse romande, greubons se dit aussi « grabons ».
Cher monsieur Charly-G. Arbellay,
merci pour votre intervention me rafraichissant un peu ma mémoire et me renvoyant en enfance. Oui j'ai des bons souvenirs de ces éboulis préparés par mon père à sa façon. Est encore celui ou ma mère faisait fondre ce gras pour la préparation de la nourriture pour les oiseaux dans l'idée de leur faire beaucoup de bien.
Pour apprendre plus concernant ces graisses et les oiseaux voici deux articles assez intéressant :
jardinet.fr/blog/fabriquer-des...
louernos-nature.fr/boules-grai...
Et pour revenir à la boucherie je m'en souviens de la tristesse et des grosses larmes coulées avant, pendant et après l'abattage. Ceci par des détenteurs d'animaux ayants aimés leurs bêtes, dont aussi des cochons. Mais encore je m'en souviens aussi de leur fierté dans le savoir qu'ils allaient pouvoir transformer et rendre l'entier de la bête comestible aux gens. Travail qui se mettait en route directement à la ferme après l'abattage. Ceci par la famille au sens large du terme, selon besoin de bras et bien évidemment en présence des plus jeunes jusque aux arrières grand parents. Oui c'était un jour de fête plus et ou moins triste avec au bout la garantie de passer l'hiver le ventre bien rempli comme un jolie petit cochon élevé en liberté
Amitiés Renata
Bravo et grand merci Pierre-Marie pour ce partage. Je trouve excellents les récits de mon contemporain Louis Epiney et l'en félicite bien chaleureusement.
« Moi, je suis POUR l’antispécisme !» parole de cochon-qui-mord…mort !😢
Magnifique jeu de maux. Merci Georgette.
Cher monsieur Pierre-Marie Epiney, oui peut-être, seulement cela va chercher bien plus loin qu'un simple jeu... voici un peu de casse tête :
youtube.com/watch?v=tVGR6K0ahC...
Amicalement Renata